Liste d'Attente Rentrée 2025/ 2026

​

Il existe une tradition plus ancienne que les religions,

plus profonde que les mots,

plus vivante que les dogmes.

Une tradition invisible mais intacte,

qui traverse les siècles comme un fil d’or :

la Tradition primordiale.

 

Elle est le souffle originel que partagent les grandes voies spirituelles.

Et c’est de cette mémoire que naît ce que j’appelle :

la Lignée de la Rose.

 

Dans le Judaïsme : la Présence silencieuse de la Shekhinah

Dans la tradition hébraïque, la Shekhinah est la Demeure divine,

la Présence cachée qui habite le Temple,

la nuée qui accompagne les justes,

la lumière féminine de Dieu dans le monde.

 

Avant le temple de pierre, il y eut le désert.

Avant les lois, il y eut l’écoute.

Et dans ce silence brûlé par le sable,

la Présence s’est révélée à Abraham —

le premier ḥanīf, celui qui cherche Dieu au-delà des formes.

 

Dans cette mémoire, la Lignée de la Rose porte la conscience du féminin sacré caché,

gardé dans l’Arche, porté par les femmes prophétiques,

comme Myriam, sœur de Moïse,

qui veille et chante, entre les mondes.

 

Dans le Christianisme : la mémoire incarnée de Marie Madeleine

Dans la tradition chrétienne, la voie de la Rose s’incarne dans le silence de Marie,

et dans le cœur ardent de Marie Madeleine,

qui reconnaît le Verbe au matin du tombeau.

 

Avant l’Église, il y eut le Jardin.

Avant le texte, il y eut la rencontre.

Et c’est à elle — une femme — que fut confiée la première révélation du Ressuscité.

Elle devint l’apôtre des apôtres,

gardienne d’un savoir que le monde n’était pas prêt à entendre.

Un savoir du cœur. Une gnose du silence.

 

C’est de cette source que la Lignée de la Rose boit :

non pas pour savoir, mais pour se souvenir.

 

Dans l’Islam : le retour à la fitra et la voie des ḥunafā’

Dans l’islam, cette tradition primordiale porte un nom : al-Ḥanīfiyya.

C’est la voie d’Abraham — paix sur lui —

qui refusa les idoles,

et se tourna vers le Seigneur, sans intermédiaire, sans revendication.

C’est aussi la fitra, la pure nature originelle,

inscrite dans chaque être, comme une boussole invisible pointée vers Dieu.

 

Le Prophète Muhammad — paix sur lui — fut reconnu par les ḥunafā’ comme

celui qui rappelait ce qui avait été oublié, non ce qui était nouveau.

 

Dans la voie soufie, ce Souvenir devient dhikr,

ce retournement du cœur devient fanāʼ,

et cette lumière en toi devient miroir de l’Unique.

 

Et la Lignée de la Rose ?

 

La Lignée de la Rose n’appartient pas à une tradition.

Elle les traverse, elle les honore, elle en réveille la racine unique.

 

Elle reconnaît :

    •    la Shekhinah dans le silence des femmes juives qui veillent et gardent le feu,

    •    la gnose christique dans le parfum de Madeleine et la parole de l’Amour,

    •    la fitra soufie dans le cœur des femmes qui s’inclinent sans bruit,

et qui soignent, bénissent, chantent… même sans titre ni nom.

 

Elle est la mémoire du Féminin sacré avant l’oubli.

Elle est ce qui relie les grandes voies dans le non-dit, dans le chant, dans la lumière.

Elle est le fil d’or entre les traditions,

celui que seule l’intelligence du cœur peut percevoir.

 

Et si tu l’entends,

alors tu en fais peut-être déjà partie.